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23.01.2025
N'abandonnons pas l'industrie automobile
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Ce document a été traduit automatiquement
Avec 13 millions d'emplois, 255 usines et 15 millions de véhicules produits chaque année, représentant jusqu'à 7 % du PIB de l'UE, il n'est pas exagéré de dire que l'industrie automobile est le cœur battant de la puissance industrielle européenne. Conçues par des ingénieurs brillants et visionnaires, les marques emblématiques de l'Europe ont exporté dans le monde entier un savoir-faire unique, acquis au fil d'années d'innovation et de passion. Malheureusement, ce cœur battant est en difficulté, progressivement miné par divers facteurs économiques et des faux pas politiques aux conséquences désastreuses. En Allemagne, en France, en Italie et en Belgique, chaque jour apporte son lot d'annonces de fermetures d'usines et de licenciements probables de milliers de travailleurs. Lorsque des entreprises phares, autrefois solides comme le roc, vacillent soudainement, c'est toute l'Europe qui est ébranlée. La situation est critique ; il ne s'agit pas seulement de pertes d'emplois, mais de la souveraineté même de notre continent. Le PPE refuse de rester inactif et reste fermement convaincu que l'avenir de la mobilité doit être façonné en Europe, et non en Chine.
La situation est critique ; il ne s'agit pas seulement de pertes d'emplois, il s'agit de la souveraineté même de notre continent. Le PPE refuse de rester inactif et reste fermement convaincu que l'avenir de la mobilité doit être façonné en Europe, et non en Chine.
Pour atteindre cet objectif, il faudra déployer les efforts nécessaires. L'Europe a déjà commencé à réagir, notamment en augmentant considérablement les droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Mais cela ne suffira pas. Le premier défi crucial est de donner de l'air aux entreprises. Aujourd'hui, au lieu d'innover, un entrepreneur gaspille une énergie considérable à gérer les réglementations et à rechercher des subventions pour s'y conformer. Ce n'est pas durable. Nous pouvons fixer des objectifs, mais nous devons laisser l'industrie, les ingénieurs et les chercheurs décider de la manière de les atteindre. Bien sûr, la fragmentation des législations nationales n'arrange rien. Néanmoins, il est essentiel d'harmoniser et de simplifier les règles et de sortir de cette situation absurde dans laquelle nous ligotons nos propres acteurs économiques, alors qu'ils sont capables de produire ce qui est essentiel pour la prospérité de demain. En ce sens, la prochaine Commission doit faire de réels progrès dans la création d'un véritable marché unique, tant pour les biens que pour les capitaux.
Par ailleurs, alors que la production est menacée et que le secteur des véhicules électriques est confronté à une grave crise de la demande, nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n'était. Nous devons éviter les pénalités pour les constructeurs européens en 2025 et, si les pénalités sont inévitables, elles doivent être réinvesties pour soutenir le secteur automobile européen lui-même. Pour restaurer notre compétitivité, nous avons besoin d'un plan européen qui soutienne réellement notre industrie automobile et les emplois qu'elle crée.
Nous devons également être objectifs sur ce qui ne fonctionne pas. La transition vers la mobilité électrique envisagée dans le plan "Fit for 55" est un pas dans la bonne direction. Mais l'objectif de mettre fin à la vente de voitures à moteur à combustion d'ici 2035 semble, plus que jamais, totalement irréaliste. Le Groupe Renew et les partis de gauche ont commis une erreur en légiférant contre notre industrie. Pendant la campagne, le PPE a promis de remédier à cette situation et Ursula von der Leyen s'est engagée à présenter une révision de la législation. Compte tenu de la situation critique du secteur automobile, cette question ne peut être taboue. L'interdiction des moteurs à combustion interne prévue pour 2035 devrait être annulée afin de refléter la neutralité technologique. Notre histoire en matière d'innovation montre que la neutralité technologique a toujours été une réussite pour la mobilité européenne. L'autorisation d'un mélange de technologies offre la flexibilité nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques sans étouffer l'innovation ni nuire à l'industrie.
Notre histoire en matière d'innovation montre que la neutralité technologique a toujours été une réussite pour la mobilité européenne. L'autorisation d'un mélange de technologies offre la flexibilité nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques sans étouffer l'innovation ni nuire au secteur.
Enfin, le Green Deal vise à créer des emplois en Europe, et non en Chine. Au premier semestre 2024, les marques chinoises représenteront plus de 10 % des ventes de nouveaux véhicules électriques dans l'UE, ce qui représente une augmentation frappante par rapport à la quasi-absence de ventes en 2019. La Chine contrôle des matières premières essentielles pour les batteries, alors que la production européenne de batteries est à la traîne. Nous n'avons pas réduit notre dépendance au gaz russe pour devenir dépendants des batteries chinoises. Comme l'indique le manifeste électoral du PPE, nous devons élaborer une nouvelle stratégie en matière de ressources avant qu'il ne soit trop tard. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre une nouvelle "guerre des panneaux solaires" au profit de la Chine. Nous devons également accélérer le déploiement de l'infrastructure des véhicules électriques. Pour ce faire, l'UE et ses États membres doivent rationaliser les processus d'approbation et offrir des incitations financières. Cela permettrait de construire rapidement davantage de stations de recharge, y compris pour les particuliers et les véhicules utilitaires lourds.
Si le mandat précédent portait sur le Green Deal, le prochain portera sur la compétitivité. C'est pourquoi le Groupe PPE a initié un sommet avec les PDG de l'industrie automobile européenne. La présidente von der Leyen a annoncé qu'elle organiserait également un dialogue stratégique sur l'avenir de l'industrie automobile en Europe. En tant que secteur clé de notre économie, nous devons aborder les questions en suspens avec l'urgence qu'elles méritent. Nous devons garantir la compétitivité du noyau industriel de l'Europe.
Notes aux éditeurs
Avec 188 députés issus de l'ensemble des Etats membres, le Groupe PPE est le groupe politique le plus important du Parlement européen
Président du Groupe PPE
Coordinateur de commission
Attaché(e) de presse pour le groupe de travail sur l’économie et l’environnement, la commission des affaires économiques et monétaires et la commission des affaires fiscales. Presse nationale, médias français
Press Assistant for Transport and Tourism Committee. National Press, Dutch Media
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