Une protection européenne pour l’argent européen

05.10.2017 10:12

Une protection européenne pour l’argent européen

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Aujourd’hui, le Parlement européen a marqué son accord au processus de coopération renforcée entre 20 États membres de l’UE visant à la création d’un Parquet européen. La création du Parquet avait été proposée par Viviane Reding en 2013 lorsqu’elle était Commissaire en charge de la Justice.

Viviane Reding : « Nous perdons des milliards d’euros à cause de la fraude transfrontalière et cet argent provient des contribuables européens. L’impunité des fraudeurs, qui échappaient aux poursuites en raison du manque de coopération entre les autorités nationales, est terminée ! Notre budget européen obtient enfin la protection européenne qu’il mérite et je suis fière de voir s’implanter au Luxembourg les activités du futur Parquet européen.

En cette journée de concrétisation, j’adresse mes remerciements à tous les acteurs investis dans ce dossier et en particulier à l’ancien Garde des Sceaux M. Robert Badinter dont l’investissement, la finesse intellectuelle et politique et l’esprit d’anticipation ont contribué à façonner ce Parquet européen. Je félicite les 20 États membres ayant franchi cette étape et j’encourage l’ensemble des États à intégrer les dispositifs visant à garantir la protection des fonds publics européens, des fonds de leurs concitoyens ».

Et d’ajouter : « Sur ce dossier, il aura fallu quatre années de négociations pour se rendre compte qu’obtenir l’unanimité entre les 28 États membres relevait parfois de l’utopie. Il n’a fallu que quatre mois pour trouver un accord entre les états désireux de faire avancer la création du Parquet par le biais d’une coopération renforcée. La création du Parquet européen c’est l’incarnation d’une Europe qui avance autour d’un noyau moteur d’États membres. J’ambitionne à terme pour le Parquet européen d’étendre ses compétences à la lutte contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme qui ne connaissent pas de frontière. La fenêtre d’opportunité est ouverte, le traité l’autorise, notre sécurité commune l’exige ».

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