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16.09.2024 14:36
Contrôles à la frontière allemande : L’eurodéputé Pascal Arimont demande un examen juridique à la Commission européenne
Remarque importante
Les points de vue exprimés sont ceux de la délégation nationale et ne reflètent pas la position du Groupe
L'eurodéputé belge germanophone Pascal Arimont (CSP-PPE) a demandé à la Commission européenne, sous forme d’une question parlementaire, d'examiner juridiquement les contrôles qui débutent aujourd'hui à la frontière allemande. « Je doute fortement que les contrôles introduits aujourd'hui à la frontière allemande soient conformes aux conditions fixées par le code frontières Schengen. Les contrôles aux frontières ne peuvent être introduits temporairement au sein de l'espace Schengen qu'en dernier recours et après évaluation de la proportionnalité. Je demande à la Commission européenne de procéder à un examen approfondi. Elle doit veiller au respect des conditions et agir de manière conséquente », a déclaré Arimont.
« A l'époque du Covid, je m'étais déjà engagé contre les fermetures et les contrôles aux frontières, car ils ne font que compliquer le quotidien des habitants de notre région qui, heureusement, vivent et travaillent par-delà les frontières. L'espace européen commun est un espace sans frontières intérieures. C'est un grand acquis qu'il ne faut pas abandonner. Ceux qui sont désavantagés sont ceux qui n'ont rien à se reprocher et qui doivent franchir la frontière tous les jours », explique le député européen.
En plus des contrôles temporaires aux frontières intérieures déjà en place avec l'Autriche, la Suisse, la République tchèque et la Pologne, le ministère fédéral allemand de l'Intérieur a ordonné des contrôles temporaires aux frontières intérieures avec la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, la France et le Danemark pour une durée de six mois. La raison invoquée par le ministère fédéral de l'Intérieur est la protection de la sécurité intérieure et la réduction de la migration irrégulière.
« Je suis favorable à des mesures raisonnables pour lutter contre l'immigration illégale. Mais les contrôles aux frontières à l'intérieur de l'Europe ne résoudront pas ce problème. Cette protection doit se faire aux frontières extérieures. Pour cela, le nouveau pacte européen sur l'asile et la migration prévoit, entre autres, une décision nettement plus rapide sur le droit d'entrée et des procédures de retour plus efficaces afin de réduire la pression migratoire sur l'UE. Ces règles plus strictes ont été adoptées par l'UE, donc aussi par l'Allemagne, en mai de cette année. Ce pacte doit maintenant être rapidement mis en œuvre par les États membres. Les États membres doivent présenter leurs plans nationaux de mise en œuvre d'ici la fin de l'année. C'est précisément sur ce point que les États membres doivent se concentrer maintenant », explique Arimont.
« En tant que grand pays de l'UE, l'Allemagne a une responsabilité particulière. De telles mesures ne doivent pas avoir un effet domino qui s'étendrait à d'autres États. Les conséquences négatives de tels contrôles sont toujours immédiatement perceptibles pour les personnes vivant dans les régions frontalières. C'est pourquoi la Commission européenne doit s'engager de manière conséquente pour le respect des règles de Schengen », conclut Arimont.
Notes aux éditeurs
Avec 188 députés issus de l'ensemble des Etats membres, le Groupe PPE est le groupe politique le plus important du Parlement européen
MdPE
Assistant(e) de presse pour la commission des affaires constitutionnelles. Presse nationale, médias belges et luxembourgeois
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