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08.02.2021 19:45
Economie circulaire : la délégation belge du groupe PPE soutient une ambition plus forte pour l’économie circulaire !
Remarque importante
Les points de vue exprimés sont ceux de la délégation nationale et ne reflètent pas la position du Groupe
Ce mardi, en session plénière du Parlement européen, les eurodéputés se prononceront sur le rapport relatif au Nouveau plan d'action sur l'économie circulaire présenté par la Commission européenne en mars dernier.
Le nouveau texte du Parlement va plus loin que celui présenté par l’exécutif européen car il demande notamment de fixer des objectifs contraignants dans la mise en œuvre législative du plan d’action, ce que la proposition de la Commission n'indiquait pas clairement.
En outre, dans son texte, le Parlement :
Ce nouveau plan d'action est essentiel pour la mise en œuvre du Pacte Vert. Il est aussi essentiel pour soutenir la transformation de nos économies vers des modes de production qui réutilisent au maximum les matériaux des produits déclassés.
Benoît Lutgen (cdH), chef de la délégation belge du groupe PPE et co-négociateur de ce texte pour la commission des transports: « Les circuits courts de l'économie circulaire, c'est bon pour l'emploi, c'est bon pour le climat. Ils permettent également de diminuer la dépendance envers les matières premières venant de pays tiers à un moment essentiel tant pour notre environnement que pour l’autonomie stratégique de l’Europe. La délégation belge du groupe PPE soutient un texte qui est plus durable et plus ambitieux. Le temps de l'action est venu ».
Ainsi, pour Cindy Franssen (CD&V), eurodéputée, membre de la commission environnement et santé publique compétente sur ce dossier : "Il est crucial que nous nous engagions pleinement en faveur d'une économie circulaire sûre et non toxique. Les substances toxiques n'ont pas leur place dans nos produits. Nous devons donc veiller à ce que les produits secondaires réutilisés soient aussi sûrs que les nouvelles matières premières. Empêcher l'utilisation de substances nocives dans les nouveaux produits est une première étape. En parallèle, nous devons également veiller à ce que les substances qui circulent encore dans les anciens produits ne soient pas simplement réutilisées dans des produits recyclés. C’est bénéfique à la fois pour l'environnement et pour la santé publique ».
« En outre, nous ne devons pas permettre que des substances interdites dans l'UE entrent sur notre marché via des importations de pays tiers. Ces substances pourraient, par le recyclage, se retrouver par la suite, dans des produits européens. Nous avons besoin de règles claires et d'un contrôle approfondi aux frontières. L'économie circulaire doit être en phase avec les ambitions du Pacte vert européen et de zéro pollution environnementale ».
« C’est pour cette raison que nous demandons la fin de l'obsolescence programmée des produits par des mesures législatives, et pas seulement en utilisant des labels ou logos. La durabilité des produits doit faire partie de notre économie, avec des choix clairs pour les consommateurs et des possibilités de réparation ».
« Nous vivons actuellement dans une société du jetable où seulement 12% des matériaux utilisés sont recyclés. Si nous voulons être neutres sur le plan climatique d'ici 2050, cela doit changer dès maintenant », explique Pascal Arimont (CSP), co-négociateur au sein de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie « les secteurs industriels ont besoin de règles claires et précises, notamment en ce qui concerne les objectifs de recyclabilité et de prévention des déchets, pour que celles-ci puissent être mises en œuvre dans la pratique. L'économie circulaire et la politique industrielle européenne doivent aller de pair ».
En ce qui concerne le secteur des transports, Benoît Lutgen explique : « Nous n'atteindrons ces objectifs climatiques que s'ils sont liés à une stratégie de transport bien pensée. Concrètement, cela signifie que nous recherchons les options de transport qui font peser le moins de contraintes sur notre planète, notamment en encourageant les citoyens à passer à des voitures propres. Par exemple, via l’installation de davantage de bornes de recharge électrique afin d’assurer la couverture de l’ensemble du territoire. Ceci peut être également accompagné d’avantages fiscaux, via une taxation adaptée à la consommation de la voiture », explique M. Lutgen.
« L'Europe a une opportunité historique de devenir le premier continent neutre sur le plan climatique d'ici 2050. Je choisis un avenir avec une économie forte, verte et circulaire », déclare Tom Vandenkendelaere (CD&V), membre du Parlement européen au sein de la commission des affaires étrangères.
Notes aux éditeurs
Avec 187 députés issus de l'ensemble des Etats membres, le Groupe PPE est le groupe politique le plus important du Parlement européen
Ancien député européen/Ancienne députée européenne du Groupe PPE
MdPE
Assistant(e) de presse pour la commission des affaires constitutionnelles. Presse nationale, médias belges et luxembourgeois
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