"Cloud computing": La réponse au scandale de cybersurveillance PRISM est le développement d’un "cloud computing" européen

Développer un « cloud » européen qui respecte nos valeurs et qui assure un niveau élevé de protection des données personnelles est la réponse que l’Union européenne doit apporter au scandale PRISM ». Tels ont été aujourd’hui les propos de l’eurodéputée PPE Marielle Gallo, à la suite de l’adoption à l’unanimité, par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, de sa position sur la stratégie européenne pour le « cloud computing » (informatique en nuage) publiée par la Commission européenne cette année.

Les données des utilisateurs et des entreprises sont de plus en plus souvent stockées sur des serveurs situés dans des centres de traitement de données en dehors de l’Union européenne. Il existe un consensus sur les opportunités qu’offre le « cloud computing » pour la compétitivité de nos entreprises et la création d’emplois, mais cette évolution présente aussi des risques.

Selon Marielle Gallo, rapporteur PPE de la commission des affaires juridiques, « l’Union européenne, en étroite coopération avec les Etats membres, doit agir rapidement pour développer des infrastructures et mettre en place le régime juridique nécessaire pour la création d’un cloud computing européen fiable. Dans l’économie numérique nous, Européens, nous avons tendance à nous limiter au seul rôle des consommateurs des services proposés par des entreprises étrangères. »

« Cette situation changera seulement au moyen d’actions concrètes et non pas par des vœux pieux. L’enjeu pour la croissance économique et la protection des données personnelles est considérable ! » a conclu Marielle Gallo.