La forêt reconnue actrice de la lutte contre le changement climatique.

Gaston FRANCO se réjouit de l'adoption du rapport dit LULUCF portant sur "la décision relative aux règles comptables et aux plans d’actions concernant les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre résultant des activités liées à l’utilisation des terres, au changement d’affectation des terres et à la foresterie"

En effet le Parlement européen a aboli une aberration du protocole de Kyoto quant à la prise en compte du carbone stocké dans les produits à base de bois. Le protocole de Kyoto considérait que le fait de couper un arbre remettait dans l’atmosphère le carbone, provenant du CO2, sous forme de gaz à effet de serre. Désormais les produits du bois sont comptabilisés comme stockant le CO2 : " N’oublions pas que chaque mètre cube de bois stocke 0,9 tonne de CO2 sans compter le CO2 économisé par rapport à d’autres matériaux plus énergivores" rappelle Gaston FRANCO.

C'est maintenant aux Etats membres de jouer leur rôle dans ce processus. En effet, même si le Conseil devrait valider les changements demandés par le Parlement européen, c'est au niveau national que les mesures d'incitations pour la gestion des forêts et pour l'utilisation du matériau bois doivent se prendre. De plus l'exercice de comptabilisation est du ressort des experts gouvernementaux.

Ce texte est un exemple de bonne législation européenne : "Il complète les législations précédentes (ce secteur avait été écarté lors de l’adoption du paquet énergie-climat en 2009 et ne rentrait pas dans l’objectif européen de réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030), il fait l'objet d'un consensus interinstitutionnel et  il ne crée pas d'obligations supplémentaires pour les professionnels (ni pour les agriculteurs ni pour les sylviculteurs)" se félicite le Député azuréen.